Les hanches prothésées en difficulté

Loin d’être une intervention “banale” ou “facile”, l’implantation d’une prothèse de hanche est un geste complexe, délicat. L’exigence dans la réalisation de l’implantation est d’autant plus grande que le patient est jeune et sportif. Dans certains cas, la prothèse ne procure pas le résultat escompté en raison de douleurs persistantes ou de dysfonctionnements mécaniques invalidants (bruit, ressaut, instabilité, raideur, inégalité de longueur).

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Diagnostic

Devant une hanche prothésée en difficulté, il ne faut pas se contenter d’une radiographie, souvent interprétée “normale”. La démarche diagnostique doit être rigoureuse et exhaustive : interrogatoire complet, lecture du compte-rendu opératoire, comparaison des images pré et post-opératoires. L’examen clinique et comparatif du patient debout puis couché permet d’identifier une problème mécanique dans les mobilités et/ou la motricité de hanche. On complète par un examen neurologique, rachidien et pariétal. L’imagerie est essentielle à l’analyse de la hanche prothésée, selon les informations recherchées : échographie, scanner, IRM, scintigraphie osseuse, bilan EOS. Un électromyogramme peut compléter le bilan en cas de neuropathie intriquée.

Il est exceptionnel qu’une hanche prothésée en difficulté reste sans diagnostic au terme d’un bilan radio-clinique bien conduit. En particulier, l’imagerie 3D comparative permet d’identifier des malpositions ou dysfonctionnements mécaniques invisibles sur les radiographies simples. Dans certains cas, une arthroscopie de hanche permet de trancher les diagnostics les plus difficiles, en explorant la hanche au bloc opératoire, sous anesthésie, grâce à une optique spécifique reliée à une caméra. Le traitement de la hanche prothésée en difficulté passe souvent par une révision chirurgicale afin de corriger les dysfonctionnements et rétablir l’anatomie optimale de l’articulation.

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